La méditation zazen (« za » : assis et « zen » : méditation), est au cœur de la doctrine zen et se décline à travers différentes écoles. Une approche de la méditation stricte, très codifiée et très inspirante que je vous propose de découvrir dans cet article.
C’est en contemplant une fleur que Bouddha aurait donné naissance au zen…
La philosophie zen trouve son origine en Inde avant de se répandre en Extrême-Orient.
Le zen a progressivement évolué pour devenir une discipline à part entière, avec ses temples et ses monastères, influencé par chaque culture. Cette doctrine possède les aspects les plus traditionnels du bouddhisme tout en se détachant des concepts philosophiques de cette religion : le zen est une quête du silence intérieur et de paix de l’esprit.
La posture de méditation zazen
Assis au centre d’un zafu, le coussin de méditation, les jambes se croisent en lotus ou demi-lotus. Le zafu est posé sur un zabuton, un revêtement de sol de forme carrée, offrant un support souple pour les genoux. Avant et après la séance, on s’incline les mains jointes devant son zafu. Ce coussin est l’un des objets symbole de la pratique de méditation zazen.
Sur le zafu, personne. Sous le zafu, pas de sol.
kōan
Dans l’école Sōtō, cette assise est posée face à un mur pour méditer hors de toute distraction.
On pousse la terre avec les genoux et le ciel avec le sommet du crâne. La main gauche repose sur la droite, paumes vers le ciel et les pouces sont en contact (le plus traditionnel des mudras). Le regard est posé vers le sol.
Durant la méditation, l’attention est portée sur chaque point de la posture et la respiration au niveau du bas ventre, zone du kikai tanden, le cœur de l’énergie vitale.
La pratique du zazen
La méditation zazen dure entre 30 et 50 minutes. On y inclue des périodes de kinhin, une marche méditative, pour éviter l’engourdissement. Pendant une quinzaine de minutes, on se déplace par tout petits pas autour du zafu…
Dans l’école Sōtō, on ne cherche rien à travers la méditation zazen, juste à s’asseoir et pratiquer. Dans l’école Rinzaï, la pratique est axée sur le kōan : une pensée, un court récit souvent sans logique, que l’on se répète pour en ressentir les valeurs zen. Une des plus célèbres dit : « Deux mains frappées l’une contre l’autre produisent du son. Quel est le son d’une seule main qui applaudit ? » Il s’agit alors de méditer sur un paradoxe…
Lorsqu’il n’y a plus rien à faire, que faites-vous ?
kōan
À la fin de la méditation zazen, les moines chantent un sutra pour porter à sa plus haute dimension le Kesa, le vêtement du moine hautement symbolique également. Il relie les disciples aux premiers temps du Bouddhisme.
Cousu par le moine lui-même, le kesa est constitué de plusieurs bandes de tissu sombre. À travers sa confection, le moine rassemble tous les aspects de sa vie pour se tourner pleinement vers la voie du Bouddha. Le meilleur des kesas est celui confectionné à partir de tissus usagés qui deviennent le vêtement le plus haut, le symbole de l’esprit du zen.
La méditation zazen est une pratique très inspirante car elle montre que l’on peut déjouer les systèmes établis de notre pensée, que ce soit en la stoppant ou en la dirigeant vers un objet sans substance.
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